Sainte Geneviève |
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Huile sur toile XIXème siècle
C'est seulement au XIVème siècle, à la fin du Moyen Age, par suite d'une fusion avec la légende de Sainte Marguerite, que la pucelle de Paris a été travestie en bergère gardant ses moutons, sa houlette ou sa quenouille à la main, scène cette fois beaucoup plus sereine et anecdotique peinte du côté droit de l'œuvre. Alors qu'elle gardait son troupeau, Saint Germain d'Auxerre la consacra à Dieu en lui offrant une médaille marquée d'une croix que la Sainte porte autour du cou au premier plan. Le cierge allumé est également un de ses attributs les plus fréquents, il symbolise la protection contre le mal des ardents. Le côté votif de ce tableau est indéniable de par l'inscription qu'il porte et de par son style aux couleurs vives et au dessin très naïf qui n'est pas sans rappeler les images pieuses qui se développent au XIXème siècle. Ce sujet participe d'un regain d'intérêt pour l'Histoire Nationale et d'un renouveau de la peinture religieuse dans la première moitié du XIXème siècle à une époque où les représentants de Saints se multiplient, en particulier les grands Saints de l'Histoire Nationale comme Saint Louis ou Jeanne d'Arc. Sainte Geneviève fera quant à elle le sujet de 49 peintures présentées au salon entre 1800 et 1860.
(Cette peinture et sa description se trouvent dans la collégiale Saint-Barnard à Romans-sur-Isère) Sainte Geneviève est patronne secondaire de l'église paroissiale de Rémersdael. Sa statue se trouve à la droite de l'entrée de l'église. Comme le rappelle Grondal, sainte Geneviève était la seule patronne solennisée à Rémersdael. L'harmonie porte d'ailleurs son nom. Et sainte Geneviève est évidemment représentée sur le drapeau de l'Harmonie Sainte-Geneviève.
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Retour à la page principale des biographies de Rémersdaelois Mise à jour le 07.08.2010 |